Eh oui j’ai craqué… A force de cotoyer les fadas du collectif et leurs beaux boitiers argentiques, ils ont fini par m’avoir. Faut dire que c’est assez facile, suffit de mettre l’oeil dans le viseur et on se sent déjà tout chose.
Tout a débuté par le site DeviantArt. Depuis quelques temps, j’avais remarqué que les photos qui m’attiraient le plus étaient carrées et issues d’un boitier moyen-format. Beaucoup de portraits en couleurs, ou des nus, avec des teintes particulières, de la matière, un bokeh magnifique… Et en regardant les annotations sous les photos, j’ai pris connaissance du matériel employé : Hasselblad et autres moyen-formats.
Ensuite, le second moteur, c’est une envie de progresser dans mon rapport à la photographie, en travaillant et réfléchisant chaque photo, chaque cadrage, avant de déclencher.
Mais je me voyais mal me mettre à l’argentique, développer les pellicules, passer des heures au labo pour tirer les photos. Et était-ce raisonnable de mettre de l’argent dans ces vieux appareils ?
C’est là que les amis du collectifs entrèrent en jeu. Et vas-y que je te mets les appareils entre les mains, que je t’explique que c’est simple, que je te montre des tirages magnifiques, etc. Alors j’ai commencé à réfléchir, lister le coût du matériel, des consommables, et lever les freins un à un.
Après moultes échanges, j’ai fini par trouver une solution bien adaptée à ma pratique : faire développer les films par un labo, et acheter un bon scanner. Grâce au scanner, je peux réintégrer les photos à ma chaîne numérique habituelle, et surtout garder le contrôle sur le traitement de mes photos.
Il me restait à trouver quel moyen-format acheter, et je me suis orienté vers un kit Hasselblad 500 C/M avec un 80mm f2.8, avec plusieurs dos interchangeables permettant d’utiliser plusieurs films en parallèle selon les besoins.
Premiers films
Grâce à ebay, j’ai trouvé mon bonheur : un vieil Hasselblad que j’ai remporté et reçu en décembre 2009. Et je dois dire que le premier plaisir avec le moyen-format, c’est d’utiliser des petits bijoux d’appareils photos. On prend le boitier dans les mains, et “ouah ce qu’il est beau”. On ouvre le viseur, on colle l’oeil dedans, et “ouah c’est génial, on voit en 3D”. On tourne la manivelle, on déclenche, et “ouah ce clac qui déchire”. Bref, on succombe vite et c’est déjà un plaisir énorme rien que de le manipuler !
Lors d’une séance bizutage, j’ai chargé mon premier film Kodak Portra 400 devant les amis du collectifs. Puis en route, avec l’envie de mettre en pratique directement mon Hassy pour des portraits. J’ai donc fait appels aux personnes de mon entourage :
(cf bas de page pour les voir en grand)
Et voilà, aussitôt, le virus fut en moi ! Ces premières photos m’ont confirmé que j’avais fait le bon choix. J’ai donc chargé un deuxième film et j’ai commencé à trainer le boitier dans mon quotidien, pour me familiariser avec lui, ne pas en faire un objet culte à manipuler avec des gants, et ne pas hésiter à brûler de la pellicule. Et surtout : s’amuser !!
Là où la machine s’emballe
Le problème avec internet et ebay, c’est qu’on a accès facilement à la plus grande boutique du monde, et que les tentations sont nombreuses.
J’ai donc complété rapidement mon kit Hasselblad par un 50mm et un 120mm macro.
Puis j’ai craqué sur un lot composé d’un Mamiya C33 et 3 jeux d’objectifs, dans l’idée de découvrir les TLR (Twin Lens Reflex : moyen-format bi-objectifs). L’idée était d’avoir un boitier plus compact, plus discret et de grande qualité – car les optiques Mamiya sont très réputées, et je l’ai vite vérifié -, et pouvant m’accompagner en concert.
Parenthèse pour ceux qui se demandent pourquoi les TLR ont deux objectifs, la réponse est simple : l’objectif du haut sert à viser, celui du bas sert à prendre la photo. Avantages : aucun miroir qui fait clac ou qui claque, donc très discret et moins fragile.
Enfin, j’ai voulu un petit TLR pour le quotidien. C’est là que j’ai dégoté mon Ricohmatic 225, tout mignon (kawaï !), et tendance avec sa belle sacoche en cuir : un vrai bijou !
Voilà, depuis quelques mois, mon réflex numérique a très peu servi en dehors des concerts. Les photos de famille et les séances portraits sont faites avec ces moyen-formats, et je prends un grand grand grand plaisir à les utiliser.
J’ai encore beaucoup à découvrir, à apprendre et à progresser, mais je pense être sur la bonne voie.
Je vais donc continuer de creuser le sujet et tenter certaines expérimentations, comme la trichromie. Mais ça je vous en parlerai plus tard…
Je vais aussi lutter face à de nouvelles tentations, car les argenteux du collectif ont commencé à ramener des chambre 4×5″, les fous !
Et ce plaisir a un prix ?
Je vais faire un petit topo sur le coût pratique si vous souhaitez vous mettre au moyen-format, car un dossier dans le dernier numéro du magazine “Compétence Photo” m’a paru incomplet, se concentrant uniquement sur le coût du boitier.
Vous pouvez vous lancer dans le moyen-format en achetant des appareils photos très bons marchés (holga, lubitel, etc), pour moins de 100€. Après, pour un budget un peu plus élevé, vous pouvez accèder à la crême des moyen-format. Donc en investissant entre 250€ et 500€, vous trouverez des appareils de très bonne voire excellente qualité (Bronica, Yashica, Rolleiflex TLR, etc). Donc le coût de l’investissement reste correct, surtout que le matériel ne perdra pas de la valeur tant que vous en prendrez soin, alors qu’un appareil numérique ne vaudra plus rien au bout de 4 ans.
Ensuite, voyons le coût de fonctionnement dû aux consommables. Le prix d’un film 120 varie entre 4€ et 7€ (achat sur internet, par exemple sur le site caddyphoto), et le développement de ce film par un labo a un coût variant entre 3.5€ et 10€. Donc c’est au minimum 8€ à sortir, uniquement pour la pellicule.
Puis il faut alors obligatoirement passer par le tirage ou le scan de négatif pour obtenir les photos. Si comme moi vous souhaitez partir sur la solution du scanner, il faudra débourser entre 200€ pour bon modèle d’occasion (Ex : Epson 4990) et 700€ pour un très bon modèle semi-pro (Ex : Epson V750).
Enfin, il faut encore un peu de sous pour acheter une cellule ou un posemètre qui vous serons utiles pour faire vos mesures de lumière et effectuer les réglages avant chaque photo (ouverture, temps de pose). Dans un premier temps, si vous êtes déjà équipé d’un appareil numérique, vous pouvez l’utiliser pour mesurer la lumière et reporter les réglages sur le boitier moyen-format.
Donc si vous souhaitez vous lancer sérieusement dans le moyen-format, il faut prévoir à mon avis un budget global d’environ 1000€.
Et à l’usage, pourquoi le moyen-format ?
1) je l’ai déjà évoqué, c’est un énorme plaisir à utiliser ces boitiers, bien conçus et beaux. Rien que pour cette raison, celà vaut déjà le coup !
2) on retrouve la valeur de faire une photo, surtout avec ces pellicules 12 poses. Donc on prend le temps, on peaufine, on réfléchi. Pour ceux qui ne connaissent que le numérique, on découvre ainsi un autre rapport à la photographie.
3) la taille du film : 6x6cm, bien plus grand que les capteurs des réflex numériques (24x36mm en plein format, ou 16x24mm), qui permet d’obtenir une plus grande définition, et de jouer avec les flous et la profondeur de champs.
4) la capacité des films à conserver de l’information dans les basses et hautes lumières. Je suis toujours subjugué par la richesse d’informations obtenues. Et quel rendu, quelles couleurs !
5) ils ont un énorme capital sympathie : en les utilisant en séance portrait ou dans la rue, les gens que vous croiserez auront de l’intérêt, ou de l’amusement à voir quelqu’un se servir d’un appareil photo datant de leurs grands-pères. De plus, photographier avec un TLR appuyé sur le torse est beaucoup moins agressif pour faire de la photo de rue (candide) que de braquer les gens avec un gros réflex numérique équipé d’un gros objectif. Donc pour tous les timides tentés par des photos à la Doisneau, je vous conseille le TLR !
En conclusion
Dans mon entourage, je constate un regain d’intérêt pour l’argentique et le moyen-format. Un peu comme si le numérique avait montré ses limites pour certains photographes confirmés, désormais en quête de voies alternatives pour progresser, et aidés car le moyen-format est désormais abordable (coût du matériel, qualité et facilité d’usage des scanners récents).
Personnellement, ce n’est que du bonheur, donc j’invite tout ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à se lancer dans l’aventure !
Et merci à Philippe, Denis, et Khémara pour leur aide et leurs conseils avisés !
EDIT : je vous invite à parcourir cet autre article “Labo photo : développer les films couleurs à la maison“.
Ci-après, des photos issues de séances portraits, ou de simple photos de familles, en vrac et prises avec mes trois appareils :
J’aime beaucoup comment tu racontes tout ça. J’ai bien envie de te voir travailler avec cette jolie petite famille. Vivement que j’ai le temps de photographier. A bientôt… 🙂
Merci Mathilde !
Si tu as envie de me voir travailler, mon invitation tient toujours. D’ailleurs mon prochain article est consacré au projet dont je t’ai parlé 😉
A bientôt donc !
Chuuuuuuut
Nadia, ne résiste pas, tu ne tiendras pas longtemps… Et c’est pour ton bien !
Je suis une âme déjà totalement convaincue donc cet article que j’attendais tant me fait rêver et même baver devant ces couleurs et ce rendu !
Et puis étant actuellement en deuil de mon bronica, je suis obligée de vivre le moyen format par procuration…
Merci Annso, et ne perd pas espoir pour ton Bronica ! J’espère que tu le récupères bientôt !
Très bel article et très jolies images !
J’ai un ami qui a vécu la même chose en récupérant un Rollei 6×6 de son beau père. Il n’utilise son D300 que pour les concerts maintenant.
Pour voir quelques-unes de ses images en moyen format : http://www.flickr.com/photos/bagnoz89/sets/72157619780891701/
Quand à moi j’ai déjà franchit le pas avec un F80 et quand ma tirelire le permettra, je passerai aussi au moyen format.
Aaaaaaaaah
je l’ai attendu cet article…
et mon attente n’a pas été vaine puisque tu apportes des réponses à certaines de mes interrogations. Merci donc!
Mais pas merci pour le trou dans mon budget que ton article risque d’aider à creuser. Je ne vais pas succomber tout de suite, mais je pense que l’année 2010 me verra utiliser un Ricohmatic…
D’ailleurs, qu’en est-il de la mise au point?
@Aurélien : merci ! Une fois qu’on a franchit le pas, je pense qu’il est dur de revenir en arrière !
@Andy : merci à toi ! Si tu as d’autres questions, n’hésite pas ! Le Ricohmatic 255 est très sympa et complet. Tu trouveras des infos ici : http://www.dirapon.be/ricohmatic.htm
Dans les bon modèles, il y a aussi le Yashica Mat 124G. Sinon, tu peux taper directement dans un Rolleiflex, le top !
Au final c’est peut-être aussi un truc de photographe de concert, de repartir avec l’argentique, depuis peu équipé d’un Rolleiflex 6*6 et (petite distortion par rapport à toi) d’un hasselblad Xpan, je dois dire que mon 5d ne sort plus guère que pour les concerts et va perdre de l’importance en studio…
De mon côté si je ne dois ammener qu’un boitier c’est le xpan… plus petit mais pas vraiment adapté au portrait pour cela, le rollei est là.
Belle histoire en tout cas bien racontée et les photos sont là pour convaincre !
@Le Zla : un truc de photographe de concert, je ne sais pas, mais je viens de parcourir ton blog et je me retrouve dans tes réflexion sur la photo de concert, le nombre croissant de photographes, les contraintes de plus en plus gonflantes pour les accrédités. Bref, j’ai de plus en plus envie de m’investir dans le portrait, et reculer sur la photo de concert…
Merci en tout cas !
Enfin ! L’article était tant attendu !
Evidemment j’ai craqué, comme tu le sais, pour le Yashica Mat. Un vrai bonheur !
Il me reste maintenant à investir dans un scanner, le mien ne convenant pas pour du 6×6.
Tu es fait pour le 6×6, le 6×6 est fait pour toi !
Bravo Arno !
Merci Sophie ! Pareil pour toi, j’ai hâte de voir tes premières photos issues du Yashica !
Bienvenue dans le monde du MF. bravo pour cet article en couleur.
Merci Glen. Effectivement c’est en couleurs, j’ai dû mal à me mettre au noir & blanc…
bien sympa tout ça ! 🙂
Arghhh, je n’aurais jamais du aller sur ce blog !!
Je viens de chopper le virus !!
Merci à vous, pour ce si joli récit.
Nicolas
Ih ih, ne t’inquiète pas, c’est un virus gentil 🙂
un seul mot: waouh! pour un débutant du MF tu gères!
Merci beaucoup Marc ! J’aime beaucoup ce dyptique : http://www.flickr.com/photos/marcduboucheron/4768681136/
Très sympa cet article, bravo et merci. j’ai moi même craqué pour le MF avec un mamiya C220. Tu ne parle que très peu de ton C33, en es tu déçu? Pour ma part, le rendu est incroyable, notamment avec les couleurs (Portra pour le moment). Moi qui me disais que le numérique etait super pour les couleurs (souvent déçu des rendus en 24×36), je redécouvre avec le MF des rendus et une profondeur rarement vus en numérique.
A ton avis, y a t’il un retour réel et quantifiable de l’argentique?
Encore merci pour cet article.
Erwan
http://www.flickr.com/photos/erwanbela/
superbe travail, ça m’a donné envie d’essayer la portra 400.
je rajouterai dans les avantages de l’argentique la possiblité de conserver ses images sur une vie, alors que pour le numérique je ne suis pas sur que dans 10 ou 20 ans on aura encore nos fichiers.
perso j’utilise:
– pentax 645
– rolleicord 3.5 xenar
– xpan
– une sinar 4×5
le danger réside dans le fait qu’on en veut tjrs plus 🙂
un vrai blad 6×6 me tenterait bien mais j’ai peur du prix ^^
@erwan : merci ! J’aime beaucoup mon C33, et les objectifs sont d’une qualité incroyable. J’aurais presque tendance à préférer le rendu du C33 à celui de l’Hasselblad. Le C33 a pour avantage sa discression au déclenchement, et l’Hasselblad l’avantage de ne pas avoir à corriger le parallaxe. Dans les deux cas, on s’y habitue.
Il y a bien un retour de l’argentique, et les vendeurs de pellicules le disent. Mais cela reste encore minime face au numérique et d’après ce qu’on m’a expliqué, la survie de la pellicule tient au fait que tous les films, notamment en Inde, ne sont pas encore tournés en numériques… Quant Bollywood sera passé au tout numérique, la pellicule sera en danger d’extinction !
@glucozze : merci aussi ! Effectivement, à conditions de bien protéger ses films, on les conservera longtemps !
Eh oui, on en veut toujours plus. D’ailleurs dans ta collection, certains me tentent : pentax et sinar 🙂
Pour l’Hasselblad, on peut trouver des kits de base pas trop trop cher, notamment sur ebay US.
A peu de chose près, c’est drôle de voir que j’ai connu quasiment le même cheminement d’utilisateur que le tien depuis mai. J’ai craqué pour un Hasselblad 503 cm et je ne fais presque plus que ça. Mais j’aime tellement les sels d’argent à présent que je suis également retourné au 24 36 avec un ZEISS Ikon (presque aussi bien qu’un Leica M7 mais beaucoup moins cher). Bravo pour ton article très clair! Amitiés photographiques.
Nicolas.
Merci Nicolas ! Je vais me pencher sur les Zeiss, car un 24×36 type Leica commence à m’intéresser…
Bonjour, votre article m’as aussi donné de me mettre au moyen format, et j’hésite entre :
un rolleicord IIa
un yashica 124g+80mm 2.8
un mamiya m645 1000s+80mm 1.9
Auriez-vous un choix à me conseiller ?
Cordialement.
Bonjour Ludovic !
Honnêtement, je ne suis pas un spécialiste de tous les modèles, donc ne pourrais pas dire lequel est à privilégier. Je peux juste souligner que le Mamiya est un 6×4.5, donc différent des deux autres qui sont des 6×6, et à choisir selon le format recherché, carré ou pas. Le Yashica est plus récent, donc à voir s’il est en meilleur état.
Vraiment merci,
C’est que du bonheur,tes propos on fait place à la nostalgie et après avoir vendu il y à quelque années mon matos 6*6, je cherchais à me convaincre d’y retourner, bon ben voilà c’est fait.
Merci à toi et félicitation good job.
Content si j’ai pu te remotiver !
[…] du magazine Feuilles de Menthe. Et pour illustrer la couverture, une photo réalisée au moyen-format, Hasselblad 500 C/M pour être précis, et pellicule Kodak Portra 400 […]
Slt Arno,
Grace à toi et à philippe aussi, je me lance enfin dans le moyen format…
Tes images m’ont largement convaincu! beau boulot.
Yesss, hâte de voir tes photos !
[…] au moyen-format par l’achat d’un Hasselblad en décembre 2009 (cf article « Moyen-format : j’ai craqué« ), et j’ai tout de suite mis une pellicule couleurs dedans. J’aime le noir […]
Bravo pour la plupart de vos photos. Atttention vous avez un coup de jour. latéral sur plusieurs vues. Probablement un dos Hasselblad dont le volet latéral n’est plus étanche. Maladie type du Hass si on laisse ce volet trop longtemps en place. Mieux vaut le retirer si on ne l’utilise pas. Les emballer deux par deux ou avec une feuille en carton pour ne pas abimer le presse filme.
Cela se répare facilement chez un réparateur sérieux. Un joint d’étanchéité durci peut aussi partir en petits morceaux dans votre boitier. Attention également aux vitesses lentes. Même problème chez les Leicas M argentiques. Mais là il faut un réparateur chevronné.
Merci Cédric, effectivement sur ma première pellicule est apparue une fuite de lumière dûe à un joint fatigué. Ce fut rapidement et facilement réparé par mes soins ! Pour quelques euros, on peut récupérer des kits de feutres, via internet ou eBay, et le remplacement n’est pas compliqué. Pas besoin de passer par un réparateur, si on sait manier un tournevis 🙂
Pour le réglage des vitesses, il faut être déjà plus calé, encore que la latitude des films permets de tolérer une certaine marge d’erreurs.
Si vous aimez mes photos à l’Hasselblad, je vous invite à parcourir le portfolio riche en photos carrées qu’on ne retrouvent pas dans cet article : http://www.arnopaul.net
Bonjour j ai bien envi d un blad en ce moment, pour les photos en interieur peu t on se passer d un flash avec une ouverture 2,8 ?
Bonjour Anthony,
Se passer d’un flash avec une ouverture à 2.8 : oui et non.
Que ce soit en intérieur ou extérieur, tout dépend de :
– la quantité de lumière au moment du déclenchement
– l’agitation du sujet (enfant qui courre ou pot de fleur immobile ?)
– l’utilisation d’un pied
Avec une ouverture à 2.8, on y gagne sur la luminosité par rapport à une ouverture à 3.5 ou 4, mais on y perd en profondeur de champs.
Merci pour ta réponse, j’aime beaucoup ton travail, et ce post sur ce blog j’aurais pu commencer à l’écrire aussi car j’ai le même ressenti que toi, la même attirance vers ce moyen format, sauf que je n’ai pas encore franchi le pas 😉
Je suis photographe et nous avons tous besoin de matériel moderne et perfectionné pour travailler, mais lorsque je ressort un vieux voigtlander des années 60 aaaahhhh je m’amuse
Petite question technique encore, travailles tu avec tes pocket wizard avec ton hasselblad ? est ce possible ?
Merci
Merci pour tes compliments !
Je suis photographe et ressens de moins en moins le besoin d’un appareil moderne. Vive le film ! Et j’ai fait en sorte de pouvoir livrer des photos issues del’argentique quasiment dans les même délais que des photos directement numériques : en m’équipant d’un labo pour développer les films et d’un scanner correct !
Pour les PocketWizard : je travaille uniquement en lumière naturelle avec mon Hasselblad, donc pas de flash. Est-ce possible ? Sûrement, avec une prise synchro, et si ton Hasselblad n’est pas trop vieux.
Merci, je vais rechercher un 500 cm Et un scanner a plat
Superbe présentation et très belle série de photos!! Je crois que beaucoup se sont reconnus dans l’engouement que tu décris ci-bien pour ces petits bijoux.
Bonne continuation
Bonjour, ton article aurai fini de m’achever. Cela fait des mois que je regarde les MF sans pouvoir me décider sur celui que je souhaite acquérir un TLR ou un Reflex. Je suis plutot adeptedes télémétrique habituellement mais la je veux un 6×6. Lequel préfères tu ? EN fait, quel est le plus polyvalent on va dire ?
Merci et bonne continuation
Bonjour Geoffrey,
Impossible de répondre à ta question ! Pour chaque situation, un boitier MF sera le plus adapté. Ce qui n’empêche pas de toucher à tous les domaines avec un seul boitier. Mais dans tous les cas, il faudra faire un compromis sur un ou plusieurs critères pour te focaliser sur celui qui compte le plus pour ton besoin.
Merci pour ces photos.
Petite question : tu retouches sur ton PC pour les couleurs ou bien c’est brut de pellicule ?
J’ai un moyen format que j’utilise en N&B et je n’ai pas encore franchi le pas de la pellicule couleur.
Merci.
Bonjour,
on ne se connait pas mais j’ai lu cet article avant de m’acheter un ricohmatic 225. Acheté aux US, il a pris un coup important et je ne peux pas m’en servir sauf grosse réparation : http://35mm-compact.com/forum/viewtopic.php?t=30304
J’ai vu que tu te séparé du tiens sur hardware, bien au dessus de mon budget, mais avant qu’il parte je voulais laisser une petite trace ici 😉
/Un lecteur
Eric > difficile d’avoir du brut de pellicule impeccable. J’essaie de faire au mieux avec le logiciel fourni avec le scanner, et ensuite je corrige d’éventuelles dominantes, ajuste les courbes au besoin, et ôte les poussières.
Vraiment merci beaucoup pour votre article, clair et agréable à lire. J’effectue moi aussi ce passage vers le moyen format. L’Etape … et c’est un réel plaisir que de commencer son chemin, accompagné par un passionné comme vous l’êtes de Beau mais aussi de technique
Merci beaucoup…
Bonjour, je découvre vos magnifiques photos à l’occasion d’une recherche sur le net, éprouvant le désir de recourir au moyen format en situation de reportage et prise sur le vif. Ma question porte sur l’utilisation du flash: avez-vous utilisé un flah pour les images montrées ici, en particulier à l’intérieur? Deuxième question: aujourd’hui, conseilleriez-vous encore le portrait 400? (j’aime votre travail sur les couleurs). Merci pour vos photos et vos réponses!
Bonjour Cyrus,
J’utilise très rarement le flash, et préfère le trépied. Un exemple au flash : http://www.arnopaul.net/blog/2012/12/31/revolver-portrait/ . Et côté films couleurs, j’utilise toujours de la Kodak Portra en 160, 400 ou 800.
Bonjour,
merci pour votre réponse – il me semblait bien mais j’avais un doute suite aux commentaires. Bonne continuation